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| Sujet: Mini Event : Vagabondage [FINIII] Jeu 27 Fév 2014 - 14:44 | |
| Vagabondage Mini Event
- Arbre Conteur:
L'astre incandescent surveillait l'univers, comme Dieu, peut être que là-haut il nous jugeait ou il faisait tournoyer les autres boules autour de lui, comme un jeu qu'on n'arriverait pas à arrêter. Surement que toutes les autres étoiles se moquent de lui, c'est une comète, seule, comme dans chaque espèce , il y en a toujours un exclu , pour une raison qui dépasse l'entendement . C'est pour ça que le Soleil est si près des planètes . Trop différent des autres étoiles pour être accepté , il décide de partir . Surement que les planètes l'ont accepté , contente de pouvoir être réchauffées et illuminées . Dans ses profiteuses , se trouvent la Terre . Planète avec des couleurs froides . Elle , elle ne profite pas tant que ça de la chaleur , car cela a fait pousser comme des champignons, d'ailleurs les champignons aussi , pleins d'espèces . Ca pourrait être sympathique , si une ne la détruisait pas . Communément appelé entre eux humains , ils sont nommés par quelques chats « Bipèdes » . Et ces félins connaissent le fléau de ses êtres sans fourrures ... Des clans chassés par eux, obligés de faire un long voyage , poussé par leur foi vers une sphère . Egalement créer par des humains . Mais apparemment , ils sont partout , les chats ont donc décidé de s'en accommoder …. Dans ses chats, se trouve Arbre Conteur , un solitaire dont le mental n'a rien de pure et gentillet , ouais dans sa tête ça ne ressemble pas à une prairie avec des licornes, plutôt à une morgue remplie de diverses bêtes vidées de leurs organes . Et pour mieux comprendre l'état de son esprit , on va s'immiscer en lui comme un esprit malsain .
La séparation avec Déchéance Punie fut rude . Ce qui me fit comprendre que plus rien n'allait ... Rien ne devait me faire souffrir , rien ne devait m'affliger , je devais affliger les autres pas moi-même . J'ai tellement envie de l'égorger , mais en même temps , envie qu'elle soit toujours à mes côtés , me souriant , nous sommes tous les deux faibles . Alors que nous sommes des chats forts et sans coeur . Elle , sa folie , peut lui faire oublier ce sentiment envers moi , mais moi je n'ai aucun moyen de l'oublier . Je me mords la patte avec tellement de hargne à chaque fois que je souffre , que des trous se sont formés entre les os , la peau s'enlève un peu , révélant ma chair . Mais une croute de sang séché ne tarde à se former pour ne plus qu'on l'a voit . Je me suis trouvé un terrier dans les cavernes secrètes mais, je me sens mal à l'aise là-bas , il y a trop de chats . J'ai donc pris la décision d'aller explorer les alentours au lieu de me morfondre , et en même temps , pour remplir mon ventre ... Et trouver de quoi m'armer .
C'est donc avec cet état d'esprit que je traverse les cavernes d'un pas décidé , fixant devant moi, mes pattes avançant toute seule , je ne savais pas où j'allais mais ça me semblait une évidence d'y aller . Au bout d'un court moment , j'arrive dans une combe où un olivier était planté d'un air supérieur , je feule en passant devant lui et continua mon chemin , les oreilles rabattues sur mon crane comme si le végétal allait me sauter dessus . Je n'osais même pas le regarder comme si cela allait le faire vivre . Après avoir passé cette petite épreuve , je me dis que j'étais vraiment faible . Je me retourne donc comme si j'étais une feuille poussée par le vent . Fixa mon adversaire , planta mes griffes dans le sol et courut . Je touchais à peine le sol , plus je me rapproche de son écorce , plus l'angoisse montait en moi . Je lui assène des coups de griffes violents et désordonnés jusqu'à ce que je fut essoufflé . L'arbre éraflé me narguait , je gonfle mon pelage et me dit que je reviendrais lui régler son compte .
Pas loin j'aperçus les champs du Paradis ,la terre était molle et aucun blé ne lui faisait de magnifiques cheveux. C'était donc de la terre ... Je ne passe pas plus de temps à le regarder , à y porter de l'importance . Je les longe par la gauche , l'odeur de poisson et de chat m'indiqua que je n'étais pas loin du clan de la rivière . D'ailleurs un cours d'eau me barrait la route, heureusement un tronc était tombé en plein milieu, je traverse donc avec une démarche mal assurée . Le bruit insupportable et assourdissant de l'eau s'immisça dans mon crane . Je sentis qu'il ne me quittera pas de si tôt . M'exaspérant au plus haut point . Une fois retourné sur la terre ferme , j'aperçus au loin des vaches , mais j'entrepris un autre chemin , une route , même . Ces chemins recouverts de matière grisâtre qui nous avait poursuivi tout au long du voyage . Mes coussinets touchèrent cette matière dure jusqu'à ce qu'une autre piste croise la mienne .
Je me dirige donc dans de l'herbe ,sauta une rivière qui n'était pas trop large et me retrouva dans un sentier vert , d'un côté se trouvait des murs lugubres , une ville ... Ca sentait le bipède , je reconnaissais leurs nids . Elle était extrêmement blanche, même un peu trop . Comme si on avait aspiré les couleurs . De l'autre côté se trouvait le clan du Tonnerre . Je marche entre ses deux territoires inquiétants un moment jusqu'à apercevoir un nouveau sentier . Je le descendis jusqu'à aboutir dans un endroit avec des arbres , des choses bipèdes et entouré d'une clôture . Je saute par-dessus celle là et sut que je me trouvais enfin au bon endroit .
Les arbres étaient petits et touffus , presque tous similaires ,comme si on s'était amusé à tout cloner , pour perdre les visiteurs de cet endroit . Mais un chemin de gravats nous permets de nous retrouver . Ou peut être cela a-t-il été construit tel un labyrinthe . Après tout cet endroit empeste le Bipède ... Ces êtres sont si étranges , encore plus sadique que moi , personne ne doit connaitre la raison de leurs agissements . C'est peut-être des êtres entachés par la folie . Des fleurs jaillissent d'une herbe épaisse apportant couleur , contrastant avec les édifices gris qui ont des formes saugrenues . Les oiseaux chantent , les insectes volettent, surement que les rongeurs et lézards se cachent dans un trou . On dirait que l'hiver n'a pas touché ce lieu . Le soleil est déjà à son plus haut point . J'ai marché la moitié de la journée pour arriver ici . Il va falloir que je me dépêche de chasser et d'explorer ce lieu .
Je débute donc mon exploration . Au loin je voyais un minuscule rassemblement d'arbres , petit , mais il devait y avoir de quoi se nourrir . En réalité cet endroit était composé d'un chemin , de quelques endroits avec des arbres , des fleurs de partout , un bassin , des bancs , une sorte de nid de bipède ouvert sur les côtés et au loin , des édifices colorés avec des formes qui dépassaient toute logique . Je me réfugie sous le semblant de forêt , les sens aux aguets . J'entendis bientôt des feuilles bougées , une odeur de campagnol , je me retourne doucement , un rictus sur les babines et me mit en position de chasse . Sans faire attention à quoi que ce soit , je lui saute dessus ,mais la bestiole fit un vif demi-tour et s'enfuit . Mais , ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas mangé ,que je continue la chasse avec ce rongeur . Je rattrape notre distance , mes coussinets frôlaient des endroits auxquels je ne porte aucune attention ...
J'aurais pourtant du , bientôt le sol devint mou ,mais en même temps pas totalement , mes griffes s'enfonçaient dedans d'une manière à vous donner des frissons . Je saute donc sur une planche en bois taillé , elle se levait légèrement , je bondis pour continuer ma course et quitter cette plateforme étrange , mais le bout de bois , plia sous mon poids et toucha le sol tandis que l'autre côté se soulevait . J'eus tellement peur que je perdis tous mes moyens et m'écrasa au sol après mon saut raté . Autour de moi se dressaient les sculptures folles . Il fallait que je quitte cet endroit au plus vite , ça ne m'inspirait rien. Je repris mon souffle et m'enf... Des doigts de bipède m'attrapèrent , je me secoue dans tous les sens , feulant . Mais le petit ne voulait pas me lâcher , je tentais de le griffer ,mais je n'y arrive pas . Il rigolait , je ne sais pas si c'était moqueur ou pas, mais je sentis qu'il n'allait pas me laisser partir de si tôt .
Il ne me porta pas loin , me mit sur une petite plateforme dans l'air , juste tenue par des chaînes , elles grincèrent comme si elles me plaignaient . J'aurais pu fuir très loin , mais si je partais il me rattraperait et qui sait ce que font les petits bipèdes quand ils sont énervés ? Déjà vu ce qu'ils font quand ils ne le sont pas ... Il prit le rectangle de matière luisante dans ses mains , la tira en arrière , mes pupilles se développèrent en même temps que mon pelage sous la peur , puis ... Il l'a poussa . Le vent frappait mes oreilles , le paysage défila vite devant moi . Je m'accroche comme je pouvais . Si je tombais ce serais fatale . Son rire moqueur se mêla au bruit de l'eau qui n'était toujours pas parti, ou peut être était-il revenu . Il me repoussa encore une dizaine de fois , à chaque fois ma frayeur doublait . Puis il arrêta , je m'élance hors de la machine de torture , mais ses doigts revinrent me prendre pendant mon bond , se plantant dans mon ventre , je griffe sauvagement son visage . Le sang perla et tomba petit à petit sur le sol . La haine s'installa sur son regard ...
Il me pris par la peau du cou , et marcha d'un air décidé , vers je ne sais trop quoi . Mais même sans savoir , je savais que je regretterai bientôt mon coup de patte . J'entendis des bruits d'eau . C'était peut-être encore ceux dans ma tête, mais je ne pense pas . Le bassin ! Non , non , non ... Je gesticulecomme un fou , mais il resserrait son emprise , ses drôles de griffes , se plantant dans ma nuque . Bientôt je fis clairement l'étendue d'eau ... Elle était sale ,mais on pouvait apercevoir le reflet argenté des poissons . Des roseaux servaient de barrière pour les psychopathes énervés , mais le mien , ça ne l'a pas retenu . Il recula son bras et le souleva rapidement , je vole ... Je crispe mes muscles , toutes griffes dehors , mais ça ne permis pas d'éloigner le liquide . Je coula , plus aucun son ne me parvenait , les poissons s'écartèrent vivement de moi . Je battis désespérément des pattes pour remonter à la surface. Je repris mon souffle une fois l'air retrouver et donna des coups de bassins pour faire un petit courant qui me porterait vers le bord pas lui ... Mais au final le tyran , revint me chercher , l'air de dire qu'on n'avait pas fini de s'amuser .
Il porta mon corps tremblant peut-être à cause de l'état mouillé , peut être à cause de ce gosse . Surement les deux . On revenait vers l'endroit rempli d'objets à vous dresser les poils, vers lequel allait-il me mener ? On s'approchait d'un endroit surélevé suivie d'une drôle de choses brillante . Il monta avec moi dans les bras , je n'osais même plus l'attaquer ... Me posa devant la plaque argenté qui descendait ... Et me poussa , je me retins avec les pattes antérieures, ce qui fit un bruit strident qui me déconcentra . Je relâche tous mes muscles et glissa . Je ne pouvais pas me retenir quelque part , ça glissait de partout . J'atterris sur le sol mi-mou et m'enfuis en courant , comme je n'avais jamais fui . Je m'arrête sous des arbres , creusa désespérément la terre , m'enfouit dans mon trou et m'endormit .
Un jour je reviendrais , et je l'égorgerais ...-
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