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| Sujet: Céleste Mar 4 Mar 2014 - 19:01 | |
| "On ne cesse jamais d'apprendre" Céleste {26 lunes} - Histoire:
Je suis née dans une maison douillette où j'ai vécu trois lunes en compagnie de ma mère et de mes frères et sœurs dont je n'ai aujourd'hui plus aucun souvenir. Mes Bipèdes étaient gentils, attentionnés, mon panier douillet, le lait de ma mère chaud et savoureux, c'était le bonheur pour une petite Chatonne comme moi. Chose normale pour un Domestique, je fus donnée à un autre Bipède, étant ainsi séparée de ma famille, ce que je déplorai au début mais que j'oubliai bien vite. Ne pas ressasser le passé et faire vivre le présent pour créer le futur. Mon nouveau propriétaire était d'ailleurs très gentil aussi, bien que plus vieux que mes anciens maîtres. Des fois, il me déposait sur le rebord d'une fenêtre et me parlait longuement en désignant le ciel, pointant du doigt telle ou telle étoile. J'avais vite compris que mon maître était fasciné par le ciel et vu tous les engins qu'il possédait, son travail avait sûrement un rapport avec celui-ci. Plus tard, j'apprendrai qu'il était un "astrologue". En tout cas, à force de parler avec admiration de ce lieu qui paraît si proche de vos pattes mais se trouve toujours hors de portée, le Bipède avait réussi à m'insuffler cette admiration du ciel. Et dès lors, je me mis à me glisser dehors en douce le soir pour me coucher sous la voûte nocturne, et puis je remarquai qu'il n'y avait pas que le ciel qui était fascinant, mais tout, tout l'univers autour de moi ! J'explorai tout ce que je pouvais explorer, essayai de tout comprendre. Je parlai avec de vieux chats pleins de connaissances, écoutai les Bipèdes adultes dont je comprenais désormais à peu près le langage, je mûrissais. Peu à peu, mon esprit se transforma face à toutes ces connaissances et malgré mon jeune âge, je commençai à philosopher et à réfléchir comme une adulte. Et curieuse un peu plus chaque jour, je découvrais le monde. J'étais heureuse.
Et pourtant, un jour, tout changea. Mon maître avait fermé toute sortie de la maison, même les volets qu'il laissait habituellement ouvert pour que nous puissions observer en toute quiétude les étoiles. Il était devenu étrange, mangeait peu, avait les yeux qui furetaient partout, inquiets. Je me demandais s'il ne devenait pas un peu fou, j'avais peur. J'essayai de le calmer en venant plus souvent le voir, ronronnant en me frottant contre lui. Cela semblait un peu marcher, il souriait et me caressait, oubliant momentanément ses soucis, quels qu'ils soient. Mais moi je voulais sortir même si lui ne voulait plus ! Je ne comprenais pas pourquoi il m'obligeait à rester dans la maison. Un jour, alors que je grattais une planche qui empêchait l'accès à une fenêtre, il me vit, m'attrapa par la peau du coup et se mit à crier, très en colère. Puis il me lâcha, l'air très embêté, et moi je partis me réfugier sous son lit, effrayée et accablée car il avait toujours été gentil avec moi. Mais il vint me voir et me murmura des mots doux et je compris qu'il s'excusait. Il n'esseyait pas de me retirer d'en-dessous du lit, il me parlait seulement, me laissant le choix ou non de le rejoindre. Je sortis du lit et me roulai en boule sur ses genoux en ronronnant pour lui faire comprendre que je le pardonnais. Il sourit et resta là toute la soirée et toute la nuit, n'osant pas se lever car je m'étais endormie. A partir de ce jour, même s'il restait triste, il devint un peu plus joyeux et me prêta encore plus d'attention. Il jouait avec moi et même si ses rires étaient souvent faux, il essayait de le cacher pour ne pas me faire de peine et je l'aimais encore plus.
Et une matinée, alors que j'étais tranquillement en train de dormir, un cri me réveilla en sursaut. Je courus jusqu'au salon, ayant peur qu'il soit arrivé quelque chose à mon maître. Mais il n'avait rien, il tenait un téléphone à la main et avec un grand sourire sur le visage il vint me prendre dans ses bras. Il parlait, parlait très vite, moi je ne comprenais pas ce qu'il racontait, j'ai juste compris "On est sauvés, sauvés !". Je ne savais pas de quoi j'étais sauvée mais lui était sauvé de sa tristesse et j'étais heureuse. Dans les jours qui suivirent, mon Bipède reçut des visites pour la première fois depuis longtemps, je ne connaissais aucune des personnes qui sont venues mais ils avaient l'air de discuter de choses importantes. Puis je remarquai que mon maître emballait ses possessions dans de grands cartons et qu'il les donnait aux autres Bipèdes et je me demandais pourquoi, mais je lui faisais confiance. Un des hommes avec une tunique blanche vint m'observer et je ne tiquai pas lorsqu'il me préleva du sang avec une grande aiguille car mon maître me caressait et me disait qu'il n'y avait rien à craindre.
Enfin, un jour, il me prit dans ses bras et cachant ma tête contre son torse, comme s'il ne voulait pas que je regarde, il sortit. Je le sentis me porter un bref moment puis je fus déposée dans un camion sur ses genoux. J'étais contente qu'il ne m'ait pas enfermée dans une cage comme le faisaient habituellement les autres Bipèdes pour les transports parce que j'avais peur des endroits étroits. Le camion roula longtemps et je m'ennuyais, je n'étais même pas assez haute pour regarder à travers la vitre. Vers la fin du voyage, mon maître me hissa pour que je puisse voir et j'aperçus une immense sphère de verre. Mon maître se mit à parler d'un ton joyeux et je l'écoutai jusqu'à ce que soudain, mes yeux repèrent sur le bord de la route, tapis dans l'ombre, des dizaines de yeux de félins. Je n'en avais jamais vu autant réunis ! Mais l'image fut vite emportée car le camion franchit une grande porte de fer qui se referma derrière nous.
Lorsque je descendis du véhicule, ce fut le bonheur, une véritable joie que de pouvoir de nouveau respirer un air frais, d'entendre les oiseaux chanter, de sentir le vent sur sa fourrure... J'étais heureuse, si heureuse ! Je les vis alors : les chats d'avant la porte ! Ils étaient donc entrés eux aussi ! Ils étaient là, ombres parmi les arbres de la forêt qui jouxtait la route. Puis ils ne furent plus là. Déjà partis. Mais qui étaient-ils ? Ils n'avaient donc pas de maître ? Se pouvait-il que ce soient des chats sauvages, ceux dont j'avais tant entendu parler dans mon ancienne ville ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, ils s'étaient déjà éloignés avant que les Bipèdes aient fini de garer leurs camions, une véritable galère. Je jetai un coup d’œil à mon maître : il discutait, j'avais le temps d'aller voir vite fait ces étranges chats, je voulais leur poser des questions. J'allais m'élancer lorsqu'un coup de vent m'amena l'odeur infecte du sang dans le museau. Troublée, je la suivis, me demandant d'où elle pouvait bien provenir. Et c'est alors que je le découvris : un chat sauvage. A l'écart des autres. Pourquoi ? En tout cas, il était sacrément mal en point et j'eus un haut le cœur. Mais j'approchai tout de même mon oreille de son flanc et à grande surprise j'entendis sa faible respiration. Il pouvait donc encore être sauvé ! Ni une ni deux, je courus rejoindre mon maître et miaulai jusqu'à ce qu'il me suive. Lorsqu'il découvrit le chat, il appela d'autres Bipèdes qui l'aidèrent à le transporter dans un véhicule.
Aujourd'hui, il est sauvé et quasiment chaque partie de son corps est couvert de broches médicales. Il s'est réveillé et même s'il sort parfois la même phrase sans sens, je l'apprécie vraiment beaucoup. J'ai l'impression que l'on se comprend tous les deux, cela fait chaud au cœur.
→ Traits de Caractère Globaux: Souhaite tout comprendre - Aime explorer les méandres de la pensée, observer et apprendre - Douce et sympathique → Traits Plus Particuliers: Toujours à raisonner, à chercher le pourquoi du comment, à parler philosophie et à faire des métaphores → Rêves: Rejoindre l'espace et en apprendre plus sur lui → Craintes: Les endroits étroits ou sans sortie → Pelage: Lilas → Yeux: Verts → Taille: Moyenne → Particularités: Poils longs (croisement de persan) → RP de Rencontre: - → RP de Naissance: - → Descendants: - → Description des Descendants: - → Maître: Thomas Da Silva → Parents: Inconnus → Fratrie: - → Compagnon: - → Amis: Nuage de Comète → Ennemis: - → Pot Commun: Non © Graffitti |
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