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 Entre rêve et souvenir... [épreuve n°3 des jeux des teams]

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Rêve de Chouette
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Rêve de Chouette


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Entre rêve et souvenir... [épreuve n°3 des jeux des teams] Vide
MessageSujet: Entre rêve et souvenir... [épreuve n°3 des jeux des teams]   Entre rêve et souvenir... [épreuve n°3 des jeux des teams] Icon_minitimeJeu 18 Sep 2014 - 18:19


Entre rêve et souvenir... [épreuve n°3 des jeux des teams] 456570font
Entre rêve et souvenir...
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Rêve de Chouette avait une drôle d’impression de dédoublement. Il marchait dans la lande, suivant une trace à peine discernable parmi les hautes herbes. Il sentait le tapis de terre et de mousse sous ses pattes, entendait le bruit du vent faisant chanter les herbes, sentait les odeurs propres à cet endroit comme s’il y était. Mais pourtant, il avait aussi l’impression de voir la scène du dessus. Il était dans la brume matinale qui enveloppait le paysage et dans le vent qui faisait chanter les herbes, simple observateur mais pourtant au centre de l’action.

Troublé, confus, le jeune guerrier secoua la tête, tentant vainement de se débarrasser de l’impression désagréable. Mais le mouvement ne fit que troubler légèrement les contours de son rêve sans réussir à le dissiper. Car c’était forcément un rêve. Sinon comment pourrait-il se revoir chaton, et avoir l’impression de le redevenir ? Le félin qui marchait au milieu de la lande n’était pas un adulte, Rêve de Chouette le voyait, le sentait mais il avait son odeur, et lui ressemblait trait pour trait. C’était lui plus petit, Rêve de Chouette le savait car il était également cette petite boule de poil.

Il se souvenait de cette journée, de cette aube pâle qui l’avait amené hors du camp malgré les recommandations de sa mère. Il s’en rappelait tous les détails. La journée du jeune chaton avait commencé avant l’aube. Le petit félin crème s’était réveillé avec la faim au ventre et avait réveillé sa mère pour pouvoir téter. Sourd aux reproches de la reine encore ensommeillée, il avait avalé goulument le lait tant attendu puis avait prévu de se rendormir. Mais Tâches Noires, sa mère, ne l’entendait pas de cette oreille. En se levant pour sortir de la pouponnière, elle fit basculer le chaton qui s’appuyait sur elle et qui se retrouva les quatre fers en l’air et parfaitement réveillé. Après avoir jeté un coup d’œil à sa sœur qui était toujours lovée un peu plus loin, il suivit sa mère à l’extérieur en ronchonnant à voix basse.

Il faisait presque aussi sombre dans le camp du Vent qu’à l’intérieur de la pouponnière, mais une lueur commençait à apparaitre à l’horizon du côté de la tanière des apprentis. Petite Chouette frissonna dans le froid printanier et trottina jusqu’à sa mère pour se coller à elle et profiter de sa chaleur. Il tourna la tête lorsque trois ombres sortir silencieusement de la tanière des guerriers et s’approchèrent de Tâches Noires. La reine les salua de la tête et les regarda franchir l’entrée du camp avant de rentrer dans la pouponnière en faisant signe à son fils de la suivre.

Mais Petite Chouette l’ignora, concentré sur les guerriers qui venaient de partir en patrouille. Il ne les avait pas reconnu dans l’obscurité mais aurait bien aimé pouvoir leur parler, leur poser des questions sur la chasse et sur les territoires de son clan. Lui aussi voulait devenir un grand guerrier. La queue du dernier d’entre eux disparu derrière un bouquet d’herbes hautes et avant d’avoir pu réfléchir aux conséquences de ses actes, Petite Chouette la suivit. Il aimait bien jouer avec la queue de sa mère mais il n’avait jamais osé s’attaquer à celle d’un guerrier. Enfin il pouvait toujours la traquer, ce serait amusant. Mais lorsqu’il arriva sur le haut d’une petite butte à proximité du camp, il perdit la queue de vue, et se retrouva seul au milieu de la lande. Les premiers rayons du soleil éblouissaient le jeune chaton et l’empêchaient de bien distinguer dans quelle direction se trouvait le camp. Indécis, perdu, Petite Chouette commença à avoir peur. Il se tapit sur le sol, son petit cœur battant la chamade, et il gémit doucement. Il voulait que quelqu’un vienne le chercher, il voudrait rentrer à la pouponnière, retrouver sa mère, sa sœur et la bonne odeur de lait si familière à ses narines.

Mais le soleil continuait sa course, montant toujours plus haut dans le ciel, et personne ne venait. Le vent commença à souffler sur la lande, ébouriffant la fourrure du chaton. Sentant le froid pénétrer ses os, celui-ci entreprit de redescendre de la butte et de trouver un endroit plus abrité. Il n’était plus ébloui maintenant, alors peut-être arriverait-il à retrouver le camp. Cependant arrivé à l’ombre de la butte, à l’abri relatif du vent, Petite Chouette comprit que ce serait plus compliqué. Il n’avait pas dû descendre du bon côté et le paysage ne lui était pas familier. Il fit quelques pas hésitants, au hasard, commençant à ressentir la peur en plus du froid et prit une grande inspiration pour se calmer. L’odeur de la patrouille ! Il venait de retomber dessus mais malheureusement il n’arrivait pas à savoir dans quelle direction ils étaient partis. Alors il choisit une direction au hasard, en espérant vaguement que les guerriers puissent suivre se trace, à lui, et le ramener chez lui.

Il avait déjà fait un petit bout de chemin - en tout cas appréciable pour un chaton de tout juste 3 lunes - et commençait à se réchauffer lorsqu’il entendit un feulement devant lui. Mort de peur, il se plaqua au sol et attendit en tremblant de voir ce qui approchait. Sortit alors des fourrés un grand matou noir à l’oreille déchiquetée et à l’air menaçant, ce qui acheva de terrifier Petite Chouette.

-          Qu’avons-nous là ? murmura le nouveau venu d’une voix douce et froide, effrayante. Que fait un petit chaton si loin de chez lui ? Tu es perdu ? Tu t’es enfui ? Tes parents auraient dû faire un peu plus attention, si tu veux mon avis. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber par ici.

Tout en parlant, le félin noir s’était doucement approché du chaton toujours plaqué sur le sol et se tenait maintenant à moins d’une longueur de patte.

-          Moi par exemple, continua l’intrus en se penchant, je n’aime pas les chatons. Alors tu imagines ce que ça me fait de te voir ici ? En fait, j’ai une furieuse envie de me débarrasser de toi.

Il sortit ses griffes, ce qui réveilla un peu Petite Chouette, jusque-là incapable de bouger. Sans réfléchir, le chaton s’élança droit sur le chat noir et grâce à sa petite taille, lui passa entre les pattes, sous le ventre. Arrivé de l’autre côté, il obliqua vers un terrier de lièvre qu’il avait repéré lorsque le matou noir était apparu et se faufila à l’intérieur, juste hors d’atteinte. Essouflé et le cœur battant la chamade, il se coucha sur le sol tiède du terrier et attendit. Peut être que l’inconnu effrayant allait le laisser tranquille maintenant.


Mais un grognement de rage juste au dessus de lui le convainquit du contraire.

-          Espèce de petite vermine, tu crois m’avoir échappé ? Mais tu ne t’en tireras pas comme ça, je te le promets.

Mais avant qu’il ait pu tenter quoi que ce soit pour atteindre le chaton, un bruit de course suivit d’un miaulement furieux s’éleva d’une autre direction et bientôt des bruits de combat parvinrent aux oreilles de Petite Chouette. Le chaton resta où il était, tremblant, en espérant que le nouvel arrivant était bien un guerrier de son Clan. Au bout de minutes qui lui semblèrent interminables, un appel retentit du dehors.

-          Petite Chouette ? Tu es là ? Tu peux sortir maintenant.

Le chaton crème hésita un instant, mais l’inconnu portait l’odeur rassurante d’un des siens, alors il se glissa maladroitement hors de sa cachette. Aussitôt, le guerrier qui l’avait sauvé se précipita pour le flairer sous toutes les coutures, vérifiant qu’il n’était pas blessé. Puis il entoura Petite Chouette de sa queue et l’attira contre lui pour le réchauffer. Le petit avait totalement oublié qu’il tremblait de froid tellement il avait eu peur, mais au fur et à mesure qu’il recouvrait son calme,  son corps se rappelait à lui, et il fut bien content d’être entre les pattes de son sauveur.

Se tortillant pour essayer de voir sa tête, il demanda :

-          Tu es qui ? Je sais que tu viens de mon Clan parce que tu as presque la même odeur que ma maman mais je crois que je t’ai jamais vu. Tu aimes pas la pouponnière ? Maman veut pas que je m’en éloigne trop encore, alors si tu viens jamais e peux pas te connaitre.
Il reçut en réponse un ronron amusé.


-          Si si, ne t’inquiète pas, j’aime beaucoup passer à la pouponnière à l’occasion mais j‘ai été très occupé ces derniers temps alors je n’ai pas eu le temps de venir dire bonjour. Mais je vais me rattraper, promis. Et puis, même si toi tu ne te souviens pas de moi, moi je me souviens de toi. Je t’ai vu alors que tu n’étais qu’une minuscule boule de poils encore incapable de marcher. Tu as bien grandi depuis.

Son ton était nostalgique, mais Petite Chouette était trop jeune pour s’en apercevoir. Il hocha la tête avec une fausse gravité. Il avait bien l’intention que le guerrier tienne parole. Il était son sauveur après tout, alors il devait s’occuper de lui maintenant. Au moins un peu.

-          Et tu t’appelles comment ? enchaina-t-il. Moi c’est Petite Chouette. Mais tu dois déjà le savoir, ajouta-t-il après un instant de réflexion.

-          Je m’appelle Branche de Tilleul, répondit le guerrier. Dis moi quand tu te seras bien réchauffé, et nous pourrons rentrer au camp.

Petite Chouette hocha la tête mais ne répondit pas. Il était bien là où il était, et n’était plus si pressé de rentrer.

-          Comment tu as fait pour me retrouver ? Moi j’arrivais plus à retrouver votre trace. Tu pourras m’apprendre comment pister ?

-          Pourquoi pas, mais pour avoir un véritable entrainement, tu vas devoir attendre d’être en âge d’être apprenti. Et pour répondre à ton autre question, tu as laissé une trace assez visible, alors ça n’a pas été trop difficile de te retrouver. Par contre je suis heureux de m’être dépêché, sinon tu aurais pu avoir de gros ennuis avec ce chat errant. Tu en es conscient n’est-ce pas Petite Chouette ?

-          Oui, oui, répondit le chaton en baissant la tête, avant d’ajouter très vite pour détourner l’attention du guerrier : un chat errant, c’est un chat qui n’a pas de clan ?

-          Oui c’est ça. Ils ne vivent que selon leurs propres règles, en solitaire. Celui-là était particulièrement agressif, en général ils évitent de nous provoquer.

-          Il méritait de prendre une raclée, feula Petite Chouette de sa voix de chaton. Tu aurais même dû le tuer, comme ça il aurait pas pu revenir !

-          Ne dit pas ce genre de chose, gronda Branche de Tilleul. Le code du guerrier nous apprend à ne pas tuer nos adversaires, à moins de ne pas avoir le choix. Aujourd’hui, ce chat errant a retenu la leçon, c’est suffisant. Je doute qu’il revienne sur le territoire du Clan du Vent. Un guerrier se doit de toujours respecter le code, ajouta-t-il en guise de conclusion, et n’importe qu’elle chaton désirant le devenir aussi.

Petite Chouette hocha la tête, impressionné par le ton sérieux du guerrier. Oui, il voulait devenir un grand guerrier, le meilleur de son clan. Il sentit la détermination grandir au fond de son cœur et se sentit tout ragaillardit. Il s’extirpa de l’abri contre le vent que Branche de Tilleul avait fait de son cœur et se plaça face au guerrier. Le vent, très fort, faisait onduler son pelage mais il s’efforce de l’ignorer du mieux qu’il put. Il détailla le grand chat, qui avait un pelage tigré et des muscles impressionnants. Levant les yeux vers son regard sombre, il miaula :

-          J’ai compris Branche de Tilleul, et je te promets qu’à partir de maintenant, je respecterais le code du guerrier. Je suis prêt à rentrer maintenant.

Branche de Tilleul hocha la tête d’un air approbateur.

-          Je suis fier de toi, Petite Chouette. Et je compte sur toi pour tenir ton engagement. Le code du guerrier est ce qui fait de nous des chats des clans, ne l’oublie jamais. Allez, rentrons.

Les deux félins se mirent en route côte à côte, le guerrier guidant le chaton et s’efforçant de rester entre lui et le vent. Ils progressèrent lentement mais Petite Chouette se montra courageux et ne se plaignit pas une fois. En réalité, il était plongé dans des pensées très sérieuses.

-          Branche de Tilleul, tu veux bien devenir mon mentor lorsque je serais devenu assez grand pour être apprenti ? demanda-t-il après un long moment de silence.

-          Ce n’est pas à moi de décider de ce genre de chose, répondit le guerrier, mais à notre chef. Mais je te promet de lui répéter ta demande, si tu veux.

-          Merci ! miaula en retour le chaton avec enthousiasme.

Ils finirent par atteindre le camp alors que midi était passé. Branche de Tilleul poussa Petite Chouette, qui tenait à peine sur ses pattes, vers la pouponnière puis entreprit de rassurer sa mère qui venait à leur rencontre, inquiète. Sans faire attention à rien, le chaton crème entra dans l’antre et s’étendit auprès de sa sœur endormi. Il sentit sa mère qui entrait à son tour et se couchait contre lui et trouva juste la force de lui dire « Plus tard, mon mentor ce sera Branche de Tilleul et je deviendrais le plus grand guerrier du Clan » avant de fermer les yeux et de s’endormir.


C’était d’ailleurs une drôle de sensation de s’endormir en rêve, et Rêve de Chouette, qui avec revécut cette journée avec nostalgie, ressentit à nouveau une impression de malaise. Mais celle-ci ne dura pas longtemps et le sommeil qui emportait Petite Chouette vint le saisir lui aussi.

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Épine Fleurie
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Épine Fleurie


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MessageSujet: Re: Entre rêve et souvenir... [épreuve n°3 des jeux des teams]   Entre rêve et souvenir... [épreuve n°3 des jeux des teams] Icon_minitimeDim 8 Mar 2015 - 15:27

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