Miel d'Abeille ce sentait bien depuis l'arrivée des Clans sur leurs nouveaux territoires, le soleil rechauffait doucement les poils roux-créme de son flanc qui se soulevait au rythme de sa respiration endormie. L’odeur de la forêt lui titillat ses narines noirs et d’un baillement douloureux, elle se réveillat et clignat lentement des yeux.
La guerriére rousse se glissat hors de sa taniére et s’asseya au milieu du camp, elle se léchat son pelage désordonné  afin de le plaquer  contre son corp. Elle sentit son ventre crier toute sa famine et elle s’approchat du tas de gibier pour prendre une sourie.
Dévorant crument le rongeur, elle fermat les yeux pour graver ce moment délicieux de la journée qui n’arrive que 1 fois par jour, elle essaya de ne perdre aucune miette.
Elle essaya de ne perdre aucune miette en se léchant le museau et ses babines et repoussant sa carcasse du bout de la patte, elle songeait à son lit douillé… elle aurait tant aimée retourner somnoler mais le tas de gibier lui semblait bien trop vide…
Aune patrouille n’avait était faite récemment et Fléche de Flamme semblait bien trop occupé pour les limites de frontiére, elle devra de nouveau repartir chasser mais qu’importe ! Chasser était son activitée favorite (après les batailles ^^ ).
Elle chercha du regard si éventuellement un groupe de chasse pouvait être réalizer tout de suite mais à part le garde de nuit du camp… aucun museau dans les environs.


Haussant les épaules la guerriére se levat et enterat sa proie sous le sable et elle s’appretait a repartir lorsque ses yeux émeraudes se posérent sur une chate entourait de ses adorables petits récemment nées : Nuage de Vérité.
Elle s’approcha pour la saluer :

-Heureuse de te voir en pleine forme Nuage de Vérité ! La naissance de tes petits a été… un peu compliquée mais te voilà en  pleine forme et avec des chatons adorables.
Elle posa ses yeux adoucies sur Boule d’Espoir et elle se rappelat de sa sœur… la rouquine était curieuse de connaitre plus tard son nom d’apprenti!
Elle coula son regard sur Petit Nuit et lui sourie aussi puis elle se tourna vers la reine :

-J’imagine que tu aimerais voir autre chose que les murs de ta taniére ?

La guerriére penchat sa tête sur le côtés d'un air amical et enroulat sa queue autour de ses pattes. Elle ne pouvait pas vraiment dire qu'elle comprenait la situation dans laquelle se trouvait l'apprentie-reine car elle n'avait pas encore eu de petits ni de relation avec un mâle (et ouioui^^) cependant elle souhaitée prendre soin d'elle et la protéger.
Comme si les plantes et les prophéties étaient pour elle... elle chassa mentalement ses pensées et cette sensation de protection et se concentrat sur la jeune reine.

Je levais la tête vers la guerrière rousse qui me fit une étrange grimace. Qu'avait-elle donc à me regarder comme ça ? Je me retint de miauler à gorge déployée, cela ferais encore de la peine à ma mère et mettrais mon frère en colère. Je l'avais déjà vu se battre avec d'autres chatons de la pouponnière et il n'était pas bien difficile de deviner qu'en duel il prendrait rapidement le dessus sur moi, pauvre chose minuscule et sans force.

Ce n'était pas moi qui le disais, c'était Feuille Morte. Le guérisseur du Clan était venu nous voir très souvent, mon frère, ma soeur et moi, pour vérifier que tout allait bien. La veille, il m'avait examiné et m'avait posé plusieurs questions pour savoir si je m’essoufflais vite, si je faisais encore des crises de colère ou si j'avais parfois du mal à respirer. Je lui avais répondu en toute simplicité que tout le monde s’essoufflait en courant, que je n'avais jamais fait de crise de colère et qu'il fallait préciser quel genre de chose j'aurais eu du mal à respirer, si c'était l'odeur d'un gibier ou d'une fleure par exemple. Il m'avait regardé d'une façon très étrange, pas la même que celle de la Guerrière, et m'avait dit qu'il fallait arrêter de courir car c'était mauvais pour mon coeur et qu'il n'était pas impossible qu'avoir du mal à respirer me fasse avoir de drôles de pensées. J'avais dès lors décidé de le détester.

Je ruminais encore et encore les paroles de Feuille Morte. Qu'avait-il voulut dire ? Mon coeur allait très bien, il était juste plus rapide et mes pensées n'avaient rien à voir là-dedans. Me prenait-il pour un fou ? En y réfléchissant, beaucoup de monde me regardait comme Feuille Morte l'avait fait, peut-être me prenaient-ils tous pour un fou... J'étais de particulièrement mauvaise humeur.

La guerriére rousse-créme observat la jeune reine et elle percut dans ses yeux sa mauvaise humeur.
Elle lui sourit et penchat sa tête légérement et miaula doucement:

-Nuage de Vérité... tout vas bien?

Miel d'Abeille ne la connaissait pas tellement et cette sortie aurait l'occasion pour elle de découvrire la personnalitée de la jolie reine-apprentie. La rouquine n'avait pas vraiment d'amitiée au sein de son Clan, elle savait que cela aurait pu paraitre bizzare pour un chat d'un autre Clan.
Mais la guerriére avait décidée de tourner la page et de reprendre tout depuis le début, elle enviait un peu la jeune reine car elle rêvait elle aussi d'avoir une famille.
Cependant elle était mentor et elle avait encore le temps! Enfin... le temps passe vite aussi... Miel d'Abeille sentit un pincement dans son coeur car peut être qu'elle n'était pas jolie.


Son regard se posat sur une flaque d'eau qui c'était former hier à cause du mauvais temps et elle se levat d'un bond avant de s'éloigner tranquillement loin de cette flaque.
Elle s'avanca vers la reine:


-Nuage de Vérité... j'ai un peu de temps avant de repartir chasser pour le Clan...e t cela me ferait plaisir pour faire une sortie entre amie ...

Miel d'Abeille tourna ses yeux sur une petite boule de poil noir, elle reconnut Petite Lune et s'empressa de la saluer:

J'avançais d'un pas traînant, la mine renfrognée. Pourquoi m'avoir fait sortir de la pouponnière ? Pour une humiliation publique ? Comme si je n'avais eut que ça à faire. J'étais en train d'élaborer une forme de litière spéciale pour dormir en étant certain de ne pas tomber et dériver sur le sol. Cela semble facile, mais même entremêlés, les morceaux de mousses ne cessent de bouger. C'est bien là la matière la moins solide que je n'ai jamais vu. Peut-être qu'en creusant un trou dans le sol pour y fourrer de la mousse... Oui, c'était ce qu'il fallait faire. Je fit volte-face et m’appétait à retourner dans le mûrier lorsqu'une solide patte noire me traîna vers l'entrée.

— Naoon ! Laisse-moi ! Je suis occupéééé ! miaulais-je désespéré.

Mais rien a faire, on me traîna de force vers la sortit du camp. Sortir ? Voilà qui devenait intéressant. Je ne mis pas longtemps à oublier ma mauvaise humeur. Je grattais le sol, il était encore un peu humide à cause de la pluie, mais assez dur pour être agréable. Je me campais sur mes pattes, vous allez voir si je ne peux pas courir.

Je m'élançais en avant à toute vitesse, remontant le sens des tours comme un oiseau remonte les courants aériens. Filant, plus rapide qu'une souris, plus rapide qu'un écureuil, je dépassait la Guerrière rousse, passait à travers un buisson comme on passe le mur du son et me prit en pleine face l'arbre qui était caché derrière.

UP ?

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