Le soleil était déjà haut das le ciel, réchauffant péniblement de ses rayons le sol glacé par l'hiver. Les branches craquaient légèrement sous l'action d'un petit vent.
Feu de l'Enfer, après avoir organisé les patrouilles et mit en place des équipes d'aménagement du camps, avait décidé d'aller se dégourdir un peu les pattes en chassant. Il avait aussi besoin de se mettre les idées au clair en étant un peu seul.
Après avoir traversé la forêt de Jade, dont l'atmosphère l'apaisait déjà, il fini par entendre le glouglou familier d'un cours d'eau. Le félin moucheté fini par y arriver et découvrit le ruisseau. Il n'était pas bien profond et on voyait très clairement le fond vaseux.
Il s'en approcha prudemment pour renifler l'eau et s'assurer de sa potabilitée. Après bref examen olfactif, l'eau ne semblait pas contenir trace de cette boue contenue au fond. Préférant goûter par lui même, quitte à avoir un mal de ventre pas possible, que laisser un autre membre du Clan plus faible, il lapa quelques gorgées du liquide qui coulait devant ces pattes.
Elle était tout à fait pure et très bonne. Satisfait d'avoir trouvé un endroit sûr pour boire, il traversa le cours d'eau et entreprit de marquer au moins ce territoire, histoire d'être sûr qu'il leur appartiennent.
Ceci fait, maintenant qu'il était désaltéré et de l'autre côté du rus, il se concentra pour savoir quels type de proies se trouvaient à proximité. Beaucoup d'effluves d'oiseaux lui arrivèrent aux narines. Mais il décela le passage récent d'un lapin. Il suivit la piste en position de chasse. Après quelques instants, sa proie apparu et il se prépara à lui sauter dessus, après d'être assuré d'être sous le vent pour que le lapin ne le sente pas arriver. Puis, soudainement, le chat aux yeux braises sauta sur le rongeur et l'acheva d'un coup de crocs dans la nuque. Il enterra son butin et s'occupa de la souris qu'il entendait ronger quelques graines un peu plus loin. Ce fut l'affaire de quelques instants. Une fois les deux proies tuées, il les prit et décida de les ramener au camp, en passant par le Ruisseau Brun, se désaltérant à nouveau, avant la traversée de la forêt entourant le camp.