L'apprenti du Clan de la riviére baissa sa tête en signe de respect et ajouta:

— Je vais t'aider, nous la retrouverons vite. Rassure-toi, elle n'est pas tombée àl'eau, je l'aurais vu sinon.

La guerriére le regarda dans les yeux avant de lui sourire et se redressa pour vérifier que sa patte alle bien, l'apprenti poursuiva:

— Je m'appelle Nuage du Corbeau.

Tout en lui parlant le chaton mit son flanc contre le sien afin de la soutenir dans sa marche, tandis que les 2 chats s'eloignaient du lieux d'accident, la guerriére ne cessa de scruter les environs avec peine.
Lorsque le chaton coula des regards vers elle afin de s'assurer qu'elle tenait le rythme la guerriére rousse baissait les yeux pour masquer ses larmes.
Lorsqu'elle entendit des murmures, la chate leva ses yeux ambrés et se retint de pousser un miaulement de soulage car devant eux le groupe d'expedition était réunis et Étoile de Fleurie ainsi que son lieutenant était là ausssi!
Cependant quand celui-ci posa ses yeux sur eux, la guerriére sentit une géne et s'écarta aussitôt du chaton au pelage noir avant de s'avancer en boitillant vers lui.
Elle s'apprétait à annoncer la nouvelle lorsqu'un chaton noir accouru vers sa rencontre, elle la reconnut aussitôt:

-Petite Lune!

La chatonne vint doucement se frotter contre sa sauveuse en ronronnant de plaisir de la revoir et Miel d'Abeille ne put s'empecher de lui donner un coup de langue sur l'oreille droite pour la réconforter:

- Je suis désolée. Tu n'as rien ?

-Non je n'ai rien et ne t'inquiéte pas Petite Lune, j'ai fais ce que n'importe quel chats aurait du faire!
Cependant à l'avenir prend bien soin de ne pas t'approcher des rives, nous ne sommes pas des chats de la riviére et si je n'avais pas était là qui t'aurais sauvé?

La femelle la grondée doucement avant de lui sourire chalereusement puis elle se tourna vers les chats:
- Tu es blessée ?

-Oui mais Feuille Morte s'occupera de moi ne t'inquiéte pas, dit-elle avec douceur avant de lécher sa'patte endolorie par l'effort.
Elle reposa ses yeux sur le groupe.

Exploration

 

Les félins sortirent du Parc , certains trempés , certains traumatisés ou encore certains repus et heureux. Le soleil caressaient leurs pelages, les réchauffant , il était au plus haut point . On était déjà à la moitié de la journée , ils avaient perdu un certains temps dans le petit coin de verdure .
Après avoir aperçu l'Arbre Solitaire , ils prirent leurs courages à deux pattes , traversèrent les fortifications et se retrouvèrent dans la Ville Blanche . Sa pâleur était aveuglante pour les félins , l'odeur insupportable , mais ils fallait qu'ils soient forts , ils avaient acceptés de rejoindre ce groupe et ils ne faibliraient pas , ils commencèrent alors par le Quartier Sud. Ils se coucheront ce soir dans la peur aux Quartiers Ouest ...

fiche par century sex.

[ Ici vous pouvez jouer vos humains ]

[]

Si le sauvetage de la Guerrière avait donné un peu d'assurance au jeune chat noir, Nuage du Corbeau n'en menait pas plus large que ses camardes d'exploration lorsqu'ils passèrent les fortifications de la Ville Blanche. Comme eux, il se trouvait à moitié rampant sur le râpeux chemin du Tonnerre qui se glissait entre deux tours menaçantes. Le jeune chat n'avait jamais rien vu de semblable, excepté autour de la Grande Porte. Il n'y avait alors pas fait très attention, trop occupé par la menace que représentait la porte elle-même. Désormais, alors qu'il devait se faufiler entre les deux sentinelles de fer, il réalisait à quel points ces créations bipèdes lui semblaient menaçantes.

Chacune était haute de plusieurs centaines de longueurs de queues, dressées face au ciel comme les sommets des gratte-ciels de la ville qui avait ravagée leur ancienne forêt. Le jeune chat n'était qu'un chaton alors, mais il se souvenait très bien de ces menaçantes silhouettes carrées qui semblaient vouloir engloutir les chats sur leur passage. Bien que beaucoup plus petites, les tours réveillaient des peurs infantiles chez le jeune chat qui ne pouvait s'empêcher de baisser les oreilles, la queue et les yeux. Il se concentra sur ses pattes pour passer, persuadé qu'il n'aurait pût s'empêcher de fuir le cas contraire.

La file de chats passa rapidement les deux gardiens immobiles avant de débarquer juste à côté d'une étrange rivière très droite qui tranchait avec les courbes sinueuses des ruisseaux du Parc. Nuage du Corbeau tourna les yeux vers cette apaisante étendue d'eau. Elle se trouvait très loin en contre-bas, sa surface aussi très lisse. Il devinait cependant qu'elle devait être agitée par un très fort courant. Cette impression fut confirmée lorsqu'il vit passer un petit papier blanc à la surface de l'eau qui disparut en moins d'un battement de paupière. D'instinct, le jeune chat chercha du regard la guerrière du Tonnerre et le chaton qu'elle avait voulut sauver. Si un seul chat tombait à l'eau, cette fois, même le plus solide Guerrier de la Rivière aurait été incapable de le secourir.

Nuage du Corbeau suivit son groupe jusqu'à une grande allée de nids bipèdes. Sans s'en rendre compte, il se plaça juste à côté de sa mère, si bien que leur pelage se touchaient presque. Son odeur rassurante le calma un peu, juste assez pour qu'il cesse de fouetter l'air de la queue. Le jeune chat noir ne cessait de faire pivoter ses oreilles en tous sens. Il avait l'impression d'être observé. Un bruit lui fit tourner la tête et, durant une seconde, il lui sembla apercevoir un museau roux et blanc qui disparaissait derrière une maison.

— On dirait qu'il y a des Domestiques dans le coin, souffla le chaton pour se rassurer.

Car ça ne pouvait être qu'un Domestique. N'est ce pas ?

Les pattes de la guerriére la faisait souffrire mais elle tenait sa langue entre ses cannines afin de ne pas pousser des petits miaulement douloureux. Son pelage avait séché et des traces de boue témoignaient encore de la mésaventure de la guerriére du Tonnerre. Elle n'était jalais venu par ici et elle ce sentait une proie facile à découvert.
Des espéces d'arbres encore plus grand que ceux de sont territoires la fit lever la tête tout en haut et sans faire attention, elle marchat sur la queue de Reflet Argenté qui mafchait devant elle.
Aussitôt, la guerriére s'excusa:

-Désolé... je regardais ailleur...

Elle reprit sa marche la tête basse et les yeux à demi-fermé. Bientôt le bruit d'une nouvelle éclaboussure mit en alerte la femelle.
Le poil hérissé, elle apercut en contre bas une nouvelle étendu d'eau et elle s'arrêtat brusquement.
Ce n'est que de l'eau! Elle ne risquait rien si elle restait loin du liquide clair, d'un battement de queue, elle reprit sa route silencieusement.
Le regard du jeune apprenti de la Rivière la laissat perplexe car elle ce sentit en sécuritée. Aprés quelques battement d'aile, ils arrivérent enfin devant une allée avec des nids qui ce succédaient et se fixaient avec silence.
Des étendues vertes attira le regard de la jeune guerriére, au loin un mondttre s'éloignat avant de disparaitre. Les yeux ouvert, le souffle court, elle était aux aguets!

Coulant un regard vers son groupe, elle entendit les paroles de Nuage du Corbeaux:

— On dirait qu'il y a des Domestiques dans le coin .

La présence de chat domestique ne devrait pas trop poser de soucis cependant il valait mieux rester sur ses gardes! Peut être qu'ici ... en ce moment même, ils foulaient leurs territoire peut être!
Elle esperait juste qu'ils auraient trop peur pour lancer une attaque car la guerriére était épuisée. Elle jetat un regard vers Petite Lune qui n'avait pas quitté d'une queue Feu de l'Enfer et fut soulagée.
Le groupe avait ralenti pour observer le nouveaux "paysage" blanc,vert,rouge,noir,métallique... bizzare pour résumer court.

Étoile Fleurie ne se sentait pas vraiment à l'aise au milieu de toutes ces constructions bipèdes. Ces murs de tanière droits, lisses, tellement blancs qu'on en était presque aveuglés, ces tours gigantesques qui rappelaient un peu la ville qui avait détruit leur forêt d'autrefois, ces monstres endormis sur le bord des Chemins du Tonnerre... Rien de cela n'était rassurant. Mais après tout, les chats s'étaient réunis pour explorer la Ville Blanche et ils n'allaient pas abandonner maintenant, tant pis pour les Bipèdes et l'horrible odeur qui imprégnait l'atmosphère. De plus, elle était la seule Chef de ce groupe, si elle montrait son malaise, la peur allait se répandre parmi les félins. Encore un poids de plus sur ses épaules...

Soudain, Étoile Fleurie sentit un pelage frôler le sien. Lorsqu'elle tourna la tête, elle n'en crut pas ses yeux : c'était Nuage du Corbeau. Elle ne savait pas comment réagir, son fils l'évitait depuis des lunes et tout à coup, sans avant-signe, il la rejoignait comme si de rien n'était. Elle voulait parler, lui dire à quel point il lui avait manqué, elle ouvrit la gueule, les mots se bloquèrent dans sa gorge, elle la referma sans rien dire, avec juste des larmes naissantes dans ses yeux. Elle était si heureuse, elle avait complètement oublié pourquoi elle marchait ici dans les rues, seule la présence de son fils à ses côtés lui importait, elle ne pouvait s'arrêter de lui lancer des regards en coin, remplis de son bonheur. Malheureusement, la remarque de Nuage du Corbeau la ramena bien vite sur terre. La femelle huma l'air mais l'odeur du Chemin du Tonnerre était bien trop forte pour reconnaître quoi que ce soit. Pour rassurer l'Apprenti qui semblait un peu tendu, elle miaula :

- Ne t'en fais pas, je ne crois pas qu'ils oseront nous chercher des puces même si nous sommes sur leur territoire, nous sommes bien trop nombreux et en général les chats sauvages les effraient.

Mais elle avait visiblement parlé trop vite, car une jeune femelle lilas venait d'apparaître sur une barrière et les fixait d'un air curieux.


Céleste

Comme à mon habitude, je m'étais réveillée sous mon buisson favori avant de rentrer dans la maison pour manger la ration de croquettes qui m'attendait. Je n'avais pas tout de suite fait attention à l'absence de Sursaut, ou plutôt le Rouquin puisque je ne connaissais pas son nom d'aujourd'hui, trop absorbée par mon repas et les câlins que me prodiguaient mon adorable maître. Vraiment, je l'adorais, bien plus que nombre de chats, à part mon compagnon de tanière bien sûr. En le cherchant du regard, j'avais remarqué qu'il n'était pas dans la pièce. Curieux, il n'était pas si matinal d'habitude, et je ne l'avais pas vu dehors. Peut-être était-il parti faire une balade ? J'étais donc partie à sa recherche mais j'avais croisé plusieurs connaissances et m'étais attardée plus longtemps que prévu. En regardant le soleil, j'avais à peu près réussi à estimer l'heure et avait décidé de rentrer chez moi. Peut-être le Rouquin serait-il rentré ? Ce qui ne fut malheureusement pas le cas, et après un énième tour de la maison, je sortis de nouveau dans le jardin.

J'entendis et je sentis alors un important groupe de chats dans la rue. Je bondis sur la barrière et observai les félins inconnus. Aucun ne portait de collier et certains avaient le pelage en piteux état, j'en vis même qui étaient couverts de boue ou trempés. Leur apparence ne laissait aucun doute : des chats sauvages ! Des chats des Clans ! Ceux dont faisaient autrefois partie le Rouquin... Que faisaient-ils ici ? Je repensai alors à la disparition de mon ami et me demandait avec terreur s'il n'avait pas décidé de les rejoindre, mais je fus soulagée en constatant qu'il ne se trouvait pas dans le groupe. En tout cas, ces chats sur qui je me posais tant de questions étaient là devant moi, j'étais aux anges ! Je ne souhaitais nullement les rejoindre, ma vie me correspondait parfaitement, mais s'enrichir sur d'autres cultures est fascinant ! Sans me soucier d'un éventuel danger, je sautai dans la rue et trottinai pour les rejoindre.

- Salut ! Vous êtes des chats des Clans ? C'est curieux, on ne vous voit pas ici d'habitude, qu'est-ce que vous cherchez ?

- Ne t'en fais pas, je ne crois pas qu'ils oseront nous chercher des puces même si nous sommes sur leur territoire, nous sommes bien trop nombreux et en général les chats sauvages les effraient.

– Si tu le dis Etoile Fleurie, répondit l'apprenti d'un ton sec.

Il venait de réaliser près de qui il se tenait et sa rancœur refit surface. Son pelage se gonfla légèrement et il se mit à griffer le bitume, ce qui était particulièrement douloureux. Au moins, la désagréable sensation lui fit oublier un peu sa colère et il parvint à s'éloigner de sa mère sans provoquer d'incident. Il décida de rester près de Poussière d'Etoile, une des Guerrières de son Clan.

Une voix lui fit soudain dresser la tête. Une chatte à l'étrange couleur était perchée sur une palissade et les fixait d'un air ravi. Elle portait autour du cou un petit collier vert où était suspendue une pièce de métal. Il n'y avait aucun doute, l'inconnue venait de chez les bipèdes. Nuage du Corbeau coucha les oreilles, être ainsi en position d'infériorité, même par rapport à un chat n'ayant aucune raison de savoir combattre, le mettait mal à l'aise. Pourtant, la chatte n'avait pas l'air de leur vouloir du mal. Au contraire, elle semblait plutôt amicale.

Il se retint de répondre à la Domestique, ce n'était pas à lui, mais aux plus hauts gradés de l'expédition de décider quoi dire à l'étrangère. Le félin resta donc silencieux, prêt à attaquer ou fuir si on lui en donnait l'ordre. Les sens en alerte, il lui sembla voir passer des silhouettes parmi les maisons. D'autres Domestiques ? Une armée ? Il n'avait pas oublié la peur qu'inspirait les chats du Soleil avant le départ des Clans. La peur de vivre les secondes de sa vie en tournant à une ruelle. Même si les Domestiques ne savaient pas se battre, l'expédition serait-elle capable de résister à une bande de chats ? Ou pire, à des bipèdes ?

Nuage Azurien était parti de son coté, seul, en quête de proies. Il n'était revenue qu'ensuite, ayant rejoint ses semblables. Rien de particulier ne lui était arrivé, mis à part qu'il avait repéré des maisons de bipèdes. L'odeur de chats lui était parvenue et il en avait déduit qu'il y aurait bientôt des Domestiques. Rien que d'y penser, il avait pitié pour eux.

Arrivé près des autres chats avant d'entrer dans la ville, Azu repéra Petite Lune, qui suivait Feu de l'Enfer et Miel d'Abeille. Les deux femelles semblaient mouillées mais Azu se mit à la suite d'un novice de la Rivière. Il passa près de Feu de l'Enfer pour lui signaler discrètement qu'il était revenu.

Ils tombèrent alors sur une femelle domestique, qui semblait parfaitement au courant pour les Clans. L'odeur fit hérisser le poil de tous les félins présents. Le temps sembla figé, et tous attendaient qu'un Lieutenant ou qu'Etoile Fleurie réponde. Azu aperçut le novice de la rivière qui semblait prendre sur lui pour répliquer, et cela amusa un court instant le tigré.

[Désolée du retard, j'ai essayé de rattraper mon retard très rapidement...]

L'air était lourd et l'atmosphère assez humide. Le ciel chargé de nuages noirs et menaçants, prêt à déverser sur eux un torrent d'eau qui ne leur serait pas bénéfique durant l'exploration. Pas de vent, rien pour les rafraîchir, rien pour les encourager à avancer vers le danger. Juste une aura repoussante, presque maléfique. Le sol était couvert d'herbe verte et grasse qui donnait à leur randonnée cette aspect encourageant et agréable des choses.

Nuage Monarchique s'était greffée à la dernière minute à cette expédition qui lui paraissait plus attrayante, -et de loin- que la première. Elle trottinait silencieusement à la suite de petit groupe, se mordant la langue à chaque pas pour ne pas remarquer sèchement que ce qu'ils faisaient n'était pour le moment pas très utile. La femelle grise serpentait à travers les bosquets sans rechigner -pour le moment- et se faisait la plus discrète possible. Non pas qu'elle avait peur de s'attirer les foudres de quelques guerriers ennuyeux. Simplement qu'elle ne tenait pas à avoir une conversation avec un misérable apprenti d'un autre Clan, ou même une exposition sur le danger qui les entourait de la part d'un sage et stupide vétéran. La chasseuse fixa le point le plus loin qu'elle distinguait encore et se concentra sur celui-ci pour passer le temps. Sans s'en rendre compte, sa queue se rabattait nerveusement d'un flanc à l'autre dans un bruit un peu sec qui lui attira quelques regards curieux. Elle leur lança son regard le plus noir et grommela quelques mots indistincts. Monarchie n'était pas du genre à s'afficher en public et à exprimer ses plus profonds sentiments qu'elle se gardait bien de cacher en général. C'était absurde de se retrouver ainsi, entourée d'une bonne patrouille, et de se sentir en danger permanent.
Pourtant, c'était ça. Le danger les survolait. Il aurait pu les prendre par derrière, ou par le flanc droit de la patrouille. Comme le flanc gauche d'ailleurs. Il les observait. De tous côtés. Il n'était nul part et partout à la fois. Et ce, personne ne pouvait rien y faire. La novice à la courte fourrure gris sombre ne s'en rendit compte que lorsque qu'elle aperçut la porte. Elle était immense, mais pas tant que ça. Elle n'avait pas de couleurs particulière, ou pas de couleur que Monarchie connaisse en tout cas. Elle ne se sentait pas à son aise. Elle n'était pas chez elle. Sa petite personne égocentrique n'étaient las dans son milieu. C'était plus fort qu'elle, ça la dépassait.
Elle marchait un pas devant l'autre quand une odeur nauséabond la prit à la gorge. Sur le coup, Nuage Monarchique resta paralysée avant de se ressaisir. Elle s'aplatit contre le sol et recula prudemment à l'abris d'un buisson, scrutant les alentours pour surveiller d'un œil attentif ses compagnons.

Là, tout se passa très vite. Elle aperçut le bipède et le fixa un moment, irrémédiablement attirée par son attitude étrange. Ce qui la sortie de sa torpeur fut un sale cabot qui déboula devant eux. Petite Lune prit peur et s'entremêla les pattes, elle tomba à l'eau, vite suivit par Miel d'Abeille. Nuage Monarchique vit tout et rien à la fois.
Quand elle sortit de son buisson, le calme était revenue et la guerrière roux-clair reprenait doucement ses esprits. La novice rejoignit ses congénères et vit quelques temps après l'expédition reprendre.

Incruste :

Miel d'Abeille plissat ses yeux lorsqu'elle appercut le chat domestique qui semblait étonné de voir des chats sauvages par ici. Elle sentait un mauvais présage et d'un pas hésitant elle s'avancat pour tenter de convaincre la chef de la Riviére de faire demi-tour.
Mais à peine 4 petites truffes vers Étoile Fleurie, un bipéde venait d'apparaitre. Il les fixait et ils le fixaient craintif. La colére fit coucher ses oreilles: c'était eux! Eux! Qui avait détruit la forêt!!!
De justesse la guerriére se retint de bondir pour venir lui refaire ses immenses pattes bizzare, elle baissat la tête et tentat de réprimer cette fureur qui l'agitait toute entiére.
Il était évident que si l'un de nous attaquaient ce bipéde ... ils auraient une armée de bipéde à leurs trousses. Elle fixait froidement dans les yeux le bipéde et crachat d'un air menacant.
Soudain le pelage roux flamme de sa soeur se trouvait à ses pattes et s'apercut que des perles de sang tachées celui-ci. Les yeux vert vitreux tournaient vers le ciel et la gueule entrouverte.
Tout ceci disparut lorsque le chat domestique descendit pour s'avancer vers eux mais cela avait boulversé la jeune lieutenante.
À une époque, elles auraient pu toutes les deux vivre avec une ...famille... un apprenti sous les griffes mais le destin avait decidé autre chose pour elles.

Le passé est le passé! Plus rien ne pourrat la faire revenir alors avance comme si....comme si tu étais un chat! , songeat la femelle en froncant son museau, ses yeux auraient pu montrer sa souffrance mais non. Aujourd'hui ses yeux dorés-ambrés brillaient d'une lueur nouvelle.

Etoile Fleurie hérissa légèrement le pelage lorsque la Domestique vint à leur rencontre et leur adressa la parole comme à de vieux amis. Elle avait l'air plus insouciante et naïve que dangereuse mais on ne savait jamais, elle avait l'air bien au courant sur les Clans et qui savait si les chats des villes les appréciaient vraiment. De plus, l'odeur infecte qui collait à son pelage n'était pas pour attirer la confiance et encore moins la sympathie, Etoile Fleurie était sûre que tout le monde autour d'elle fronçait le museau avec l'envie de vomir. Ne se rendait-elle vraiment pas compte de cette puanteur ?

Malheureusement, la femelle n'eut pas le temps de se pencher plus sur la question : un Bipède venait de sortir d'un bâtiment. Les muscles tendus au maximum, l'échine hérissée, Etoile Fleurie se prépara à détaler au moindre geste suspect de l'ennemi. Pour l'instant, il ne semblait pas hostile, il n'avait pas l'air en colère, seulement curieux, il ne leur balançait aucun objet, ne criait pas, c'était bon signe mais on ne savait jamais. Etoile Fleurie craignait qu'un moindre mouvement des félins, il se mettrait tout à coup à les poursuivre, mais en même temps elle ne voulait pas vraiment s'attarder près de cette chose. Se rappelant alors de l'existence de la Domestique, elle se tourna vers elle à contre-cœur.

- On était seulement ici pour explorer mais on espérait ne pas tomber sur un Bipède. Il l'air calme mais... sais-tu s'il risque de nous attaquer ?

La femelle l'observa d'un air interloqué avant d'afficher un sourire moqueur. Vexée, Etoile Fleurie constata qu'elle était à deux griffes d'éclater de rire. La Chef avait de plus en plus envie de l'étriper mais elle était peut-être leur seule chance, aussi attendit-elle quelques secondes pour voir si elle allait lui répondre.

- Il ne vous attaquera pas, je le connais bien, il n'est pas violent, c'est ridicule d'avoir peur de lui.

Ridicule ? La chatte brun-doré cracha un léger feulement avant de lui tourner le dos et de faire quelques pas prudents vers le côté opposé au Bipède, qui ne semblait toujours pas vouloir les attaquer. Les félins s'éloignèrent petit à petit, continuant de garder un œil derrière eux. Lorsqu'ils se sentirent enfin en sécurité, ils firent une pause, attendant les retardataires.

Pour Nuage Monarchique:

Réponse à éditer :

Nuage du Corbeau va pour s'enfuir en voyant Jorgen, mais vu que personne n'a l'air de détaler il se retient. Il repense à la mort de Poil de Loutre, quand il était petit et est impatient de s'en aller.

Reflet Argenté, les oreilles basses, continuait à tenter de réprimer les tremblements de ses muscles sous la fourrure grise et noire. De toutes ses années de Guerrier aguerri c'était la première fois qu'il se retrouvait si proche d'un Bipède, de manière aussi dangereuse, menaçante, et pourtant il ne s'était rien passé. La peur atavique de l'humain continuait néanmoins à le faire frémir. En regardant autour de lui, le Lieutenant put constater qu'il n'était pas le seul à avoir eu cette réaction. Dans le groupe, certains gémissaient, d'autre montraient les dents et feulaient à intervalle régulier. Une minorité, néanmoins, restait calme.
Il jeta un coup d'oeil en arrière. La Domestique était toujours là. Reflet Argenté dut s'avouer qu'elle était plutôt jolie. Il était juste regrettable qu'elle empeste autant. Mais là n'était pas la question. Il se promit de retourner dans cet endroit étrange, histoire d'avoir quelques échanges avec les habitants félins du lieu. Il y avait sûrement beaucoup à apprendre d'eux.

- Bon, se racla-t-il la gorge à l'intention de ses congénères. Il faudra mentionner dans nos rapports que les Bipèdes d'ici n'ont pas l'air agressifs.

Etoile Fleurie jetait des coups d’œil autour d'elle, peu rassurée après la rencontre avec le Bipède. Et s'il y en avait d'autres ici encore, cachés derrière les murs blancs, s'apprêtant à leur fondre dessus ? Les félins s'étaient éloignés du quartier où ils l'avaient rencontré mais ils étaient tout de même dans une ville Bipède, c'était normal d'en croiser. Alors que la Chef observait les alentours, son regard fut attiré par les bâtiments du coin. Curieusement, ils semblaient différents de ceux qu'elle avait observés jusqu'ici. Si tout était toujours d'un blanc aveuglant, la forme et la taille des constructions avait changé. En effet, aucun ne ressemblait à une tanière de Bipède, à moins qu'il en existe une espèce géante et aux goûts exotiques. Des bâtiments immenses les encerclaient et à travers de multiples vitres de verre, Etoile Fleurie apercevait des meubles, des plantes et... une foule de Bipèdes. La femelle écarquilla les yeux, il y en avait des dizaines ! Elle s'aperçut alors que d'autres se trouvaient aussi à l'extérieur, des jeunes pour la plupart, sans être non plus des petits. Ils semblaient discuter et rigoler en petits groupes à l'ombre des arbres ou près des canaux. La Guerrière frissonna, se demandant comment ils osaient s'exposer si près du danger de ces courants très forts. Très prudente, elle osa s'avancer dans le Quartier Ouest, se faufilant sous les nombreux buissons.

John Smith, comme il se plaisait à se présenter auprès de ses voisins, faisait une promenade tardive dans les quartiers. Il n'avait pas très envie de dormir avec l'inauguration de l'observatoire et des premières laboratoires d'études qui sentaient bon la peinture fraiche. Non, il n'avait pas gratté pour vérifier, mais il savait très bien que les travaux s'étaient fini la veille. Il avait passé toute sa journée à les observer. En soit, il n'avait pas grand chose d'autre à faire alors autant inspecter l'avancée du boulot.

Il commençait à être tard, la foule s’agglutinait peu à peu aux portes de l'observatoire. Il aurait mieux fait d'y aller un autre jour, mais ce soir là, l'entrée serait gratuite et il n'avait pas les moyens de laisser passer ce genre d'occasions. Il n'avait pas de moyen du tout en réalité, mais ça vous le saviez probablement déjà.

Il alla récupérer un sachet de moules frites à un stand provisoire ouvert pour l'occasion. Lorsqu'il fut servit, il renversa de la sauce sur son voisin de file un peu pressé de lui passer devant. Le brun en manteau s'excusa longuement, essayant détaller la tâche le plus possible avec une serviette en papier jusqu'à ce que sa malheureuse victime lui donne congé. Voilà, il n'avait pas payé.

Pour attendre un peu que la première vague de curieux s'amenuise dans les bâtiments flambant neuf, il alla faire un tour dans les rues voisines. Certaines étaient tout aussi bondées, mais il ne tarda pas trop à se retrouver seul à déguster ses frites. Il n'y avait qu'à continuer tout droit et il ne croiserait pas un chat. Quoique...

— Oh, intéressant, marmonna-t-il.

Une colonne de félin déboucha d'un angle de mur.


Nuage du Corbeau tremblait encore de leur face à face avec le bipède. Qu'est ce qu'il lui avait fait peur. C'était un vrai colosse, on aurait dit un chasseur. Il pressa un peu le pas, forçant sa foulée pour se décrisper. Si seulement Etoile Fleurie avait enfin décidée de rebrousser chemin. Il trouvait que cette expédition était vraiment une très mauvaise idée. Déjà que le parc n'avait pas été de tout repos, pourquoi se risquer à aller jusqu'au centre de la Ville Blanche ? Cet endroit lui faisait peur avec ses si hautes fortifications.

Il repensa à la Domestique qu'ils avaient vu et au chat qu'il avait cru apercevoir à un angle de mur. Comment des félins pouvaient choisir de vivre ici ? Avec tout ce blanc étourdissant et ces centaines de monstres et ces bipèdes puant ! Quel endroit atroce que cette sphère. L'apprenti aurait bien voulu faire demi-tour sur le champ pour repasser la maudite grande porte et retourner dans son ancien territoire, là où il était né. Qu'importe que cela ait été ravagé par les bipèdes, au moins il n'était pas obligé d'y rester. Oui, il pouvait faire ça. Retourner à la ville et chercher un autre endroit où vivre, libre de tout humain et de murs de verre. Il était sûr qu'il pourrait en trouver un.

Le noiraud se figea alors que l'expédition passait un mur. Ils venaient encore de tomber sur un bipède. Ce n'était pas grave, Etoile Fleurie se déciderait enfin à rentrer maintenant, il n'avait qu'à garder son calme en attendant qu'elle ordonne la fuite.

Etoile Fleurie se figea à la vue d'un nouveau Bipède qui venait de surgir à l'angle de la rue où ils se trouvaient. Dire qu'elle était déserte et qu'elle l'avait choisie pour cela, et que les félins arrivaient quand même à se faire déranger ! Mais après tout, ils étaient dans la Ville Blanche, c'était normal et tous savaient depuis le départ que cela se produirait sûrement. Ils avaient décidé d'explorer cet endroit et ils le feraient jusqu'au bout, les informations qu'ils pourraient rapporter aux Clans pouvaient être primordiales. Malgré ces pensées déterminées, Fleur ne put s'empêcher d'hérisser le poil. Elle espérait de tout cœur que le Bipède comprendrait le message et s'en irait, peu désireux de se faire griffer par une cohorte de félins apeurés. Et puis après tout, il n'avait aucun objet à leur lancer dessus, à part le curieux sachet qu'il tenait dans la main et d'où émergeait une étrange odeur de... nourriture.

La femelle ne savait pas trop quoi en penser, elle sentait à la fois bon et à la fois cela lui faisait penser au restaurant de l'ancienne ville qui avait été remplacé par un autre qui sentait en permanence le gras. Juste de quoi lui donner faim et la dégoûter en même temps. Puis la femelle se reprit, à quoi pensait-elle ?! Un Bipède potentiellement dangereux se tenait devant elle et tout ce qu'elle trouvait à faire était de s'interroger sur le contenu du paquet qu'il transportait. Bon, rester calme, réfléchir. Commencer à reculer doucement pour ne pas énerver le Bipède et déguerpir en courant au moindre signe de danger. Oui, voilà, c'était ça qu'il fallait faire, comme avec le barman et comme avec chaque créature plus forte que vous en général. Doucement, la femelle mit en place ce plan, reculant à pas prudents.

[Encore quelques réactions félines ou alors humaines ?]